mercredi 7 avril 2010

Autographe Michel Edouard Leclerc

On ne présente plus Michel Edouard Leclerc, (MEL pour les intimes), qui a révolutionné le monde de la grande distribution à la suite de son père. Né à Landerneau en 1952, ce père de quatre enfants est une des personnalités françaises les plus médiatiques du monde des affairees.
L'aspect sémillant de ce petit graphisme original et frémissant se retrouve dans son regard malicieux et pétillant.
Ses facultés d'ouverture et d'inventivité, sa curiosité d'esprit ressortent de ce graphisme combiné, animé par un trait velouté, un mouvement souple et vibrant, une liaison polymorphe. A l'aise dans tous les milieux, il a le contact facile et il s'adapte immédiatement à des environnements différents avec subtilité.
Le trait et les inégalités nuancées, la tendance à l'étalement, la rondeur dominante l'accentuation basse et précise et les doubles courbes, confirment sa capacité à rebondir de manière concrète, et à ressentir les nuances. Son coup d'oeil réactif le tient à l'affût des enjeux.
La mise en page aérée, ménageant une large marge à droite, le vibrant, les inégalités de dimension et de liaison, les pochages discrets favorisent une diversité d'approche chez ce grand communicant qui ne craint pas la remise en question. Le goût du jeu lui fait envisager la mise en oeuvre en terme de pari. Il sait cependant rester prudent, se défendre de ses inquiétudes, jouer de sa séduction et des octaves à sa disposition.
Ancien pensionnaire du séminaire, féru de littérature, il est connu pour sa proximité avec le monde de la BD. "En pension chez les Bons Pères, j'ai passé des nuits entières à griller des Varta sous les draps... J'ai lu les philosophes, les classiques, les libéraux, les libertins...". Il cultive volontiers un humour un peu caustique, un côté dérision qui lui permet d'évacuer ce qui l'ennuie. Ce que confirme le geste souple et inventif de l'écriture, sa liberté d'organisation au regard du modèle calligraphique, ses escamotages.
Les grandes majuscules, l'ordonnance personnelle, la signature lisible au paraphe montant signent l'ambition et le désir de conquête de cette personnalité intuitive et éclectique, qui se qualifie de "poil à gratter de la profession", et qui n'a pas peur de s'attaquer aux positions établies pour le plus grand bonheur des consommateurs.

Analyse Graphologique de Coline Serreau

Point n'est besoin de présenter la réalisatrice Coline Serreau qui a connu un succès international, en particulier avce les records d'entrées de Trois Hommes et un couffin en 1985.

Sa filmographie est vaste de La Crise à Chaos, en passant par La belle Verte qui aborde les sujets de soviété les plus brûlants. Sur ce point, elle semble même être en avance sur son temps.

Son graphisme jeune et moderne le confirme.

Elle s'installe généreusement dans l'espace avec beaucoup de liberté et une certaine aisance.

Elle semble rompue à l'exercice de la dédicace: "c'est mon métier" commente-t-elle simplement. Gauchère, ce que son graphisme ne révèle pas forcément, elle adopte une écriture grande dilatée et mouvementée, en courbes ouvertes, combinée, sur une ligne de base souplement tenue.

Souriante et séductrice, cette artiste polyvalente a suivi des études de lettres pour croquer ensuite la vie avec gourmandise dans le milieu artistique (conservatoire de musique, école du corque, danse.)

Son imagination et sa polyvalence apparaissent dans les formes rondes et confortables de l'écriture. Les initiales majorées, les arcades annelées et les lassos donnent toute la mesure de son savoir-faire.

La signature valorisée avec ses arcs dans l'espace est différente, car plus renversée et plus étrécie. Les trous du prénom rappellent ceux du mot "amitiés". Ils sont peut-être révélateurs de ses questionnements.

Amoureuse de la vie, bonne vivante et communicante, elle ne cache pas ses nombreuses interrogations et elle s'engage pour ce qui lui tient à coeur, à l'image de sa filmographie qui nous fait souvent rire tout en abordant des sujets graves. Féminine et féministe, elle n'a jamais renié ses convictions.

Clin d'oeil à l'appui, elle remarque que si les femmes se mettaient en grève pour exiger une véritable égalité des salaires, les activités tertiaires seraient paralysées et la France s'arrêterait.

Qu'on se le dise!